Les modalités de prise en charge des maladies chroniques sont-elles satisfaisantes ?
Il existe une inadéquation entre les besoins des patients et de
la population, et les modalités de prise en charge des maladies
chroniques.
Nous pouvons citer sans être exhaustif :
• Une approche parcellaire de la santé, par
pathologies, reposant sur des dispositifs segmentés de financement
(Affections de Longue Durée ALD, réseaux thématiques, programmes
d'éducation thérapeutique par pathologie, etc.).
• Une politique de santé publique construite au
rythme des annonces gouvernementales : plan cancer centré sur
l'hôpital, plan Alzheimer orienté sur les consultations mémoire et la
prise en charge médicamenteuse, dépistages organisés délégués à des
associations de gestion.
• Des dispositifs organisés autour d'une prise en
charge hospitalière, excluant de fait les professionnels de soins
primaires.
• Une conception de la prévention dissociée des
activités de soins, contrairement aux recommandations de l’OMS.
• Une non prise en compte des polypathologies, des
maladies intercurrentes et de la qualité de vie des patients dans leur
environnement.
• Un modèle économique basé sur le paiement à l’acte,
favorisant les actes ponctuels, mais inadaptés pour des prises en
charge au long cours, nécessitant synthèse et coordination.
• …
Ceci entraîne une faible lisibilité pour les patients et pour les
professionnels, une faible efficacité des plans sanitaire et
économique, une mauvaise utilisation des ressources et des compétences
existantes.
Une mauvaise coordination des soins (et du parcours) est un obstacle à la qualité et la sécurité des soins.
Page mise à jour le 31 mars 2014.
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